Laudes (26 janvier 2021)
Laudes (25 janvier 2021)
Célébration, en direct, de la messe de 9 heures du dimanche 24 janvier depuis l’église de St-Étienne
.
.
Cette vidéo est disponible sur le lien suivant : https://youtu.be/KpvjE4TGJhc
N.B. : Le lien sera activé vers 8h50 et demeurera actif pendant toute la célébration. Cette messe sera par la suite disponible en différé.
Laudes (24 janvier 2021)
Angelus du pape François (24 janvier 2021)
Laudes (23 janvier 2021)
Laudes (22 janvier 2021)
Laudes (21 janvier 2021)
Chapelle d’adoration : textes pour nous aider à nourrir notre vie intérieure
Bonjour à tous,
Le père Yvon Bilodeau et l’abbé Jacques Binet vous transmettent ces capsules pour vous aider à vivre un temps d’intériorité, au cours de la semaine.
La Parole n’est pas confinée(2)
J’ai la joie de vous accompagner dans les étapes de la lectio divina. Grâce à elle, on peut communier à Jésus dans sa Parole (même en temps de confinement) d’une communion qui ressemble à la communion eucharistique. Dans la ligne du précédent message, je vous invite à vivre le petit rituel, geste de foi qui accueille le texte sacré comme une Parole de Dieu et non comme une parole d’homme. Seul l’Esprit Saint peut nous la faire comprendre puisqu’il en est le véritable auteur.
Cherchez en lisant…
L’Église, dans la liturgie de chaque jour, nous met la table. Elle rompt pour nous le Pain de la Parole. Prenons-le sans chercher ailleurs. On lit par trois fois(un des textes du jour), d’une lecture lente, respectueuse où tout le corps participe : les yeux, la bouche, les oreilles. La proclamation, partagée entre les participants, imprègne peu à peu notre esprit. Lors d’une première lecture, on ne remarque pas tout ce qui nous toucher alors de la deuxième ou la troisième lecture. C’est dans un cœur attentif et persévérant que l’Esprit Saint peut faire germer la Parole, sinon elle est comme une semence tombée au bord du chemin. Le Pain de la Parole est porté à nos lèvres, on peut maintenant le manger.
… vous trouverez en méditant.
Une nourriture bien mastiquée est mieux assimilée et l’on en apprécie la saveur. Dans la lectio, on rumine les paroles divines pour en goûter la saveur. Tes paroles, dit le prophète, faisaient les délices de mon cœur. Les connaissances exégétiques sont bonnes, mais c’est une démarche différente et même antérieure à la lectio. On cherche ici à nourrir le cœur. Alors on redit à loisir tel mot, telle expression, telle phrase qui nous a touchés au passage, et cela sans commentaire. On reproclame ainsi le texte sacré à partir du cœur. C’est l’Esprit Saint, invoqué entre chaque lecture, qui rend la Parole vivante. Sans lui, c’est lettre morte.
Pour aller plus loin dans la méditation, on laisse monter dans la mémoire du cœur d’autres passages de la Bible qui viennent enrichir la présent texte. Car l’Écriture se commente par l’Écriture. Ainsi faisaient les Pères de l’Église. Fions-nous à l’Esprit Saint qui nous fait souvenir de tout ce que Jésus nous a dit. Il nous conduira à la vérité toute entière, au sens plénier du texte que nous méditons. Veni, Sancte Spiritus ! Dans un prochain message, nous parlerons des autres phases de la lectio.
Yvon Bilodeau, ptre
« Lorsque je lis les Saintes Écritures, c’est Dieu qui se promène avec moi dans le paradis » (S. Ambroise)
_______________________________________________________________________
L’adoration se poursuit
Pour la deuxième fois en dix mois, la chapelle d’adoration a été mise sur « pause » en
ce temps de pandémie. Mais ceci ne veut surtout pas dire que l’adoration doive
cesser pour autant. Bien au contraire! Plus que jamais, nous avons besoin de priants
et d’adorateurs.
Il y a quelques semaines à peine, nous avons souligné la naissance de Jésus à
Bethléem. On y a revu Marie, Joseph, les Bergers et les Mages se faire adorateurs
devant le nouveau-né, le Sauveur d’Israël et le Sauveur du monde.
Cette adoration si bien amorcée à l’occasion du premier Noël, c’est à notre tour de la
poursuivre. Bien sûr, nous n’avons pas accès à l’église ou à la chapelle d’adoration
pour aller adorer le Seigneur, et c’est dommage. Mais il y a toujours la crèche en la
chapelle de notre cœur. Depuis notre baptême, l’Esprit Saint y est bien vivant. C’est
pour cette raison que nous sommes tous et toutes des crèches vivantes habitées par
Jésus et son Esprit.
N’hésitons pas à nous retirer chez nous ou ailleurs pour adorer en silence ce Jésus
bien présent dans notre cœur. Ce n’est pas Jésus Eucharistique présent dans
l’ostensoir, certes. Mais c’est néanmoins Jésus présent dans l’ostensoir de note cœur.
On ne peut pas l’adorer physiquement. Alors, adorons-le en esprit et en vérité
comme nous le suggère d’ailleurs l’Évangile.
Et que Marie et Joseph nous soient toujours présents. Ensemble, continuons à
cheminer à la suite de ce Jésus venu nous offrir rien de moins que l’Amour, la Vérité
et la Vie. Plus que jamais, nous avons besoin de ces cadeaux pour notre
épanouissement spirituel.
Jacques Binet, ptre
