Quelqu’un déclarait que l’être humain « ressemble quelquefois à un écureuil qui tourne dans sa roue, sans aucune direction », sans savoir d’où il vient ni où il va, sans savoir qui il est vraiment. Il sait son nom, celui de quelques personnes, de plusieurs idoles sportives, etc…
Pourtant il est le seul être de la création capable de penser, de réfléchir, de se poser des questions sur sa provenance, sa destinée, et de répondre aux interrogations qui surgissent presque naturellement de son cœur, de son intérieur profond que nous appelons la conscience.
C’est du plus profond de sa conscience que Pierre reconnaîtra spontanément Jésus: « Tu es le Messie, le Fils du Dieu vivant. » Cette question de Jésus, c’est à chacun de nous qu’elle s’adresse. Je puis lui répondre par les mots qui expriment la foi d’un autre, c’est déjà valable, mais risqué parce que possiblement superficiel. Dans notre société, tant d’auteurs, d’artistes et de personnalités très connus affichent de plus en plus ouvertement leur agnosticisme, leur athéisme et leur rejet de toute vie après la mort. Notre époque est peut-être la première dans toute l’histoire de l’humanité (c’est vrai pour l’Occident) à vivre sans les deux valeurs fondamentales qui ont caractérisé toutes les autres avant nous: Dieu et la vie éternelle.
Les Apôtres et les premiers disciples n’étaient pas chrétiens, Pierre, Paul…. non plus. Au contact de Jésus et au fur et à mesure de leur fréquentation avec Lui, ils se sont christianisés. La Pentecôte fut l’accueil du don d’aller vivre leur foi en Jésus, Fils du Père, le seul capable de révéler qui est Dieu parce qu’Il est le Fils du Dieu vivant. Pas un Dieu solitaire, un dieu dans le ciel et derrière les nuages, qu’on peut laisser tranquille quand cela nous arrange. Pour connaître Dieu, on doit regarder Jésus; pour accéder au Père, on doit passer par Jésus; pour percevoir la vie éternelle, on doit fixer son espérance sur la résurrection. Ainsi par Jésus, avec Lui et en Lui, nous nous éloignons de la finitude et du trou noir pour parvenir au rythme de notre quotidien à la plénitude de la liberté et de la vie enfin libérée de tout mal.
Ainsi, nous expérimentons cette Parole: « Tu as les paroles de la vie sans fin, les paroles du meilleur à venir. »
Sources:
Prêtre & Pasteur, no. 6
Pratiquant tous les jours « A »
Calendrier Saint Paul 2011

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